La résidence Chabasse

Si les Ricains N'étaient pas là... (comme Dit la chanson)... la Résidence "Chabasse" ne serait pas

En 1958 un permis de construire de 44 pavillons est accordé. La cité de la braconne naît au lieu dit "Les Brandes"

Ce mode de construction est novateur.

La cité se compose de 18 pavillons F4 (108 m2) jumelées, 13 pavillons F5 (133 m2), 2 pavillons F5 avec douche (144 m2) et 2 pavillons F6 avec une salle de douche (146 m2). La particularité notable de la cité était à l'époque l'absence de clôture et de garage. La cité possède des aires de jeux, des réseaux d'eaux, électrique, de fuel et tout à l'égout, tout cela en copropriété.  La société immobilière propriétaire des lieux possède 19 cités similaires réparties dans toute la France et les loue pour 25 années au gouvernement américain. Le gouvernement français va en décider autrement, la France membre de L'OTAN depuis sa création en 1949 se retire de l'alliance en 1966. Ce qui précipite le départ des américains hors de notre territoire. Entre temps, en septembre 1960, une stèle est inaugurée à la mémoire des deux frères Chabasse héros de la Résistance. La cité de la Braconne devient cité "Chabasse". Le 12 janvier 1968 la commission mixte US-France se réunit et le représentant américain remet officiellement les "installations" à son homologue français. De 1969 à 1970 les 44 pavillons sont vendus. Les nouveaux habitants devenus copropriétaires doivent créer un syndicat. Un syndic, choisit en assemblée générale, gère les comptes de la cité, il répartit les charges de l'eau ; du fuel, de l'entretien des réseaux, les taxes et l'assurance incendie. Il réunit le conseil syndical et convoque les copropriétaires en assemblée générale. Lors de l'AG du 17 février 1793 la majorité des copropriétaires demande l'appellation "Résidence Chabasse". Le 15 mars 1974 le conseil municipal décide à l'unanimité, après avoir pris l'avis de Madame veuve Chabasse, mère des deux héros, d'accepter cette nouvelle dénomination. Après des débats animés suivis parfois de procédures lors d'AG mémorables, les réunions des copropriétaires sont devenues plus rares depuis les années 80. En 1995 il était encore demandé au syndic de régler la facture d'eau potable. De nos jours le conseil syndical ne se réunit que pour s'interroger sur l'état des réseaux d'eau, électrique et sur l'aménagement des parties communes ainsi que pour organiser un pique-nique, à ce propos le dernier commence à dater... du siècle dernier. Mais le conseil syndical reste le porte parole des copropriétaires, la dernière AG a eu lieu le 25 juin 2000 sur l'aire de jeux, un nouveau syndic est nommé, un barbecue géant clôture la séance. De nos jours cette résidence est toujours convoitée et le départ d'une famille est aussitôt comblé. Les "jeunes parents" des années 70 retrouvent avec bonheur de nouveaux bambins envahir les aires de jeux... La résidence abrite tout de même environ 130 personnes, petits et grands.